Ce qui s’est passé aujourd’hui
Petit check matinal avec Luis et Julie.
Julie nous a présenté les premières maquettes : le projet avance vraiment des deux côtés. On voit déjà se dessiner la structure de l’outil, mais aussi le sujet sensible du jour : comment mapper proprement toutes les métadonnées dans l’interface sans transformer le tout en usine à gaz.
Notre stratégie : avancer pas à pas pour respecter les délais. L’IA suggérera, mais l’interface doit rester simple pour l’équipe édito.
Côté ingestion, Luis continue d’explorer le modèle “multiples tuyaux en entrée → multiples tuyaux en sortie”. Aujourd’hui notre outil alimentera Réfugiés.info, mais demain… quoi d’autre ? Le vrai défi se niche dans le modèle de données intermédiaire : assez robuste pour durer, assez flexible pour ne bloquer personne.
Défis et surprises
Je savais que l’ingestion serait une zone de turbulence, mais la question de l’interopérabilité future me trotte constamment dans la tête. On veut éviter de se coincer dans un format trop figé — sans pour autant tomber dans l’abstraction paralysante.
Et puis il y a ce point éternel : comment éviter que la complexité métier ne déborde dans l’UI tout en gardant l’outil accessible ?
Point technique du jour
Journée très product tech : passage de la page blanche à un turbo-repo propre, avec l’auth Supabase déjà branchée.
Pourquoi un monorepo (Turbo-repo) pour un projet qui semble simple au démarrage ?
Parce qu'on ne construit pas juste une app Next.js isolée. On va avoir besoin de partager des configurations (ESLint, TypeScript), des types de base de données, et surtout notre librairie de composants UI entre l'application principale et potentiellement d'autres briques (scripts d'ingestion, dashboard admin séparé, etc.). Le monorepo nous permet de garder tout ça cohérent sans dupliquer du code partout.
Je suis assez bluffé par la simplicité de mise en œuvre de Supabase. Leur séparation nette entre données utilisateurs et données applicatives rend tout plus lisible — et franchement, ça fait du bien.
J’ai directement isolé mes composants dans un package ui/ dédié pour préparer le futur design system.
Et j’ai passé un bon moment à gérer les “humeurs” de Windsurf + Claude, qui se sont mis à générer des .md partout. Résultat :
- un document de guidelines de documentation,
- un script de détection de fichiers Markdown parasites,
- et un hook pre-commit pour empêcher les débordements.
Au final, poser la structure + auth m’a pris environ une journée avec l’aide de l’IA. Comme toujours : simple en apparence, subtil en profondeur.
Moment humain
Le check du matin avec Luis et Julie m’a donné un vrai boost. Voir l’équipe avancer sur des chantiers aussi différents — et pourtant tellement imbriqués — est vraiment motivant. On construit quelque chose ensemble, pas juste un outil.
À demain.